Embrouillé dans ses pensées.

Nobuyuki entra discrètement dans la salle de musique. Heureusement qu'elle était vide. Il aimait bien aller s'y reposer, d'après ce qu'on lui a dit le cours a été annulé donc il n'a pas cherché à y aller. Il s'assit à une table du fond de la salle et se mit à écrire.
Parfois, lorsqu'il ne savait pas quoi faire, il lui arrivait d'écrire des paroles de chansons, bien qu'il n'était pas un chanteur avec une voix en or !
Il lui arrivait d'écrire des chansons sur l'espoir comme sur le déséspoir. Il était plutôt doué pour ça.
Il se mit à écrire des paroles à peine lisibles, on lui reprochait souvent d'écrire d'une façon que lui seul pouvait comprendre.
Il cru entendre quelqu'un arriver et rangea immédiatement ce qu'il écrivait, mais en voulant tout attraper il fit tomber toutes ses feuilles par terre. Il n'aimait pas qu'on lise ses compositions, il n'aimait pas qu'on le prenne pour quelqu'un de sensible en général.
Il courut par terre pour ramasser ce qu'il pouvait.

Mauvaise pioche… La salle était occupée. Le destin était contre lui aujourd’hui ou quoi ?!

Il était descendu du toi, furieux. Il s’en voulait, il s’en voulait d’avoir pu croire que quelqu’un le trouvais sympa. Depuis quand franchement pouvait il se montrer ‘gentil’ ? Rien que ce mot le dégoûtait… Alors pour passer ses nerfs, autre que de refiler des coups de poings à des gens qui n’avaient rien demandé, Dômeki avait une solution : la musique. C’était donc presque par reflexe qu’il s’était dirigé vers la salle prévu à cet effet. Mais il s’avéra que quelqu’un avait déjà trouvé domicile dedans…

Un gars de sa classe, Nobuyuki Shinji. Il ne lui avait jamais adressé la parole, il fallait dire qu’il était plutôt discret… Des feuilles s’étalaient autour de lui, et il semblait à tout prix vouloir les attraper avant qu’on y jette un cou d’œil. Inévitablement, Dômeki se dirigea vers la fond de la pièce, attrapa quelques feuilles et jeta un rapide cou d’œil. Des compos. Sûrement les siennes… Dômeki compris alors l’importance de la chose, lui-même n’aimait pas qu’on regarde se qu’il créait, alors il les rendit à son camarade en silence dans un premier temps. Puis quand il se redressa, les mains dans les poches, sa langue se dénoua, et il lança de sa voix habituellement froide.

- Alors t’écrivais tes compos… ?

Le garçon après quelques secondes, s’était dirigé vers son instrument fétiche : la basse, qui était mis à disposition dans la salle. Accordant l’instrument en s’asseyant sur l’une des tables, il attendais la réponse du garçon à ses côtés.

Nobuyuki fut surpris de voir Domeki ici. A vrai dire, il pensait que c'était le genre de gars à entrer dans la pièce et repartir aussi vite en voyant qu'il y avait quelqu'un. Mais apparemment ça ne le genait pas tant que ça.
<< Merci. >>Dit-il à voix basse quand il lui rendut ses feuilles. Ses textes cuculs étaient pour le moins pitoyables alors il vallait mieux les ranger, c'est ce qu'il fit.
<< Euh... C'est rien de sérieux, quelque chose pour tuer le temps. >>
Il n'était pas très doué pour tenir une conversation. Etant résérvé et toujours dans son coin, ce n'était pas dans son habitude de parler, surtout pas avec ses camarades.
<< Tu joues de la basse ? Désolé, c'est une question idiote... T'en joues depuis longtemps ? >>

Dômeki, toujours concentré sur son accordement, suivait tout de même se que lui disait son camarade. Ce dernier n’avait franchement pas l’air à l’aise, mais quoi de plus normal ! Il était peut être réservé c’est sur, mais quand on connaissait les antécédent de Dômeki, personne – il appuyait bien sur ce fait maintenant pour une plus avoir de fausse joie… - ne pouvait être rassuré !

- Ca fait un bout de temps…

Se contenta t’il de répondre, parce que le passé était flou, et qu’il ne voulais s’y replonger, et que bien qu’il bénisse le jour ou on lui calla l’instrument entre les mains, il ne se souvenait plus précisément depuis quand sa datait.

- Et toi tu joue de quelque chose ?

Demanda t'il en commençant à jouer un air un peu au hasard, histoire de verifier si la vieille basse était bien accorder et pour entrainer un peu ses mains.

Nobuyuki prit un peu de temps à répondre, bien qu'il connaissait dejà la réponse. En fait, il n'a jamais joué d'instruments. Alors à quoi bon se creuser la tête ?

<< C'est trop compliqué pour moi, je suis pas vraiment fait pour jouer d'un instrument. >>

Le jeune homme écouta Domeki jouer. C'était décidément trop compliqué pour lui. Pendant que Domeki jouait, une personne vint à l'espirt de Nobuyuki. Ca faisait une étérnité qu'il ne l'avait pas vue, qu'est-ce-qu'elle faisait ? Où elle était ? Quand allait-elle revenir ?

Le toit.

Yukiko marchait dans le collège, cherchant Nobuyuki. Il vallait mieux lui dire tout de suite avant qu'elle n'oublie, comme d'habitude.
Mais elle avait un peu couru et était totalement épuisée. Autant elle pouvait être très sportive, autant elle empirait cette image de cruche en étant la plus nulle en sport de toute la classe.
Mais elle se rappela que ça faisait un bout de temps qu'elle n'avait pas joué du piano, elle adorait tellement ! Elle se dirigea vers la salle de musique. Il y avait un piano ? Elle ne s'en souvenait plus. Elle n'était pas attentive à ce genre de détail, bien qu'un piano était quand même imposant.
En ouvrant la porte elle vit Nobuyuki et Domeki, qui jouait de la basse.

<< Ah... Salut Nobu', Yuri m'a dit de te dire que... Hum, que... >>

Et voilà, le trou. Quelle tête en l'air, même pas fichue de retenir une phrase !

<< Tu ailles la voir. >>

C'était quelque chose du genre... Elle se retourna vers Domeki et s'inclina.

<< Domeki, désolée d'avoir été stupide tout à l'heure sur le toit, je te disais que je te trouvais gentil, ensuite que tu me faisais peur, et je n'aurais pas dut ! >>

Elle resta dans la même position, les cheveux devant le visage. De toute façon, ça n'a pas dut le blesser psychologiquement au point qu'il en souffre et qu'elle l'ait fait pleurer, il devait même s'en foutre. Mais bon, Yukiko ne le voyait pas tellement comme ça.

Dômeki laissait ses doigts se balader sur le manche, tandis que résonnait dans la pièce une mélodie assez douce se laissait entendre. C’était assez paradoxal quand on s’avait à quel point le garçon était en ce moment énervé… Et qui vint a arrivé alors ? La petite infirmière, forcément ! Peut être involontairement, le morceau qu’il joua devint un peu plus agressif, et même si elle ne semblait dans un premier temps pas s’adresser à lui, il la fixait pour ne serait ce que par provocation. Mais bientôt, elle s’inclina devant lui, le garçon haussa alors un sourcil et resta silencieux même après se qui ressemblait à des excuses…

- Hé, tu fais se que tu veux ma jolie t’sais ? Pas besoin de venir demander pardon…

Il aurait du chronométré en combien de temps elle était revenu vers lui... Cette fille devait être un record à elle même de la fille trop parfaite qui ne supportait pas avoir blesser quelqu'un, ça la foutait trop mal en retour... Il donna un violent cou dans les cordes puis reposa l'instrument et alla se placer devant la jeune fille incliner. Il posa alors sa main sur son menton, la forçant à la regarder dans les yeux et continua.

- Regarde toujours les gens dans les yeux, c’est les faibles qui les baissent…

Et c’est à ce moment qu’il se pencha pour embrasser la jeune fille, et la, c’était plutôt une question…

- On est quitte maintenant.

De vouloir la frustrer autant qu’elle l’avait fait. Il contourna la jeune fille et quitta alors la salle en adressant un signe de la main à Nobuyuki. Il voulait que ce geste la travaille, autant que se qu’elle avait fait un peu plus tôt l’avait travailler…

?

Yukiko s'apprêtait à refaire un grand sourire lorsqu'il lui dit de toujours regarder les gens dans les yeux, mais elle n'eut même pas le temps qu'il l'embrassa.
Ses yeux étaient tout ronds sous l'effet de surprise, vraiment, il y avait d'autre méthode pour...
Pour quoi ? Elle ne comprenait pas ce qu'il cherchait à lui faire comprendre, et en quoi étaient-ils quittes ? Elle avait fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? Quelle boulette, elle s'en donnerait des claques...
Elle jeta un coup d'oeil à Nobuyuki qui était aussi surpris qu'elle.
La jeune infirmière lui sourit timidement et quitta la salle. Cette fois, elle ne chercherait même pas à le retrouver... Elle l'éviterait même ! Désormais, il lui donnait tout à fait l'image du type qui tape sur tout le monde et qui emballe les filles pour le plaisir de les mettre mal à l'aise...

* Il me faut quelque chose, quelque chose pour me calmer et vite ! Très vite ! *

...

La salle de classe

- Bien, ici voyez vous, princesse Sara, il s'agit de ma salle favorie, certainement pour son calme et le fait que c'est murs blanc donne un effet de ... propretée magique ... sourit l'adolescent.

Il n'avait pas remarqué Nobuyuki au fond de la salle et ne se priva donc pas pour tirer en douceur sa princesse dans la salle. Peut être trop peu doucement puisqu'il dut la receptionner dans ses bras. Bien sur, cela était parfaitement calculé ...

» Seule dans le gymnase
» Dans son endroit favoris.
» Avec Ekichi dans sa chambre.