Avec Ekichi dans sa chambre.

Le toit

Raito avait guidé Ekichi jusque sa chambre et fermé à clé directement après, on ne savait pas lequel de ses camarades pouvaient entrer à l'improviste. Il le tira contre lui et le rembrassa.

* Je n'ai pas l'habitude d'être le soumis, allons nous trouver un terrain d'entente? *

Petit à petit, sans séparer leurs levres, il le tira vers son lit et l'y allongea.

Eikichi éprouva à ce moment là une furieuse envie de faire demi-tour. Non... C'était impossible, il ne pouvait pas maintenant... Il pouvait faire demi-tour mais il ne pouvait pas faire ça. Joji l'en empechait. Mais désormais il ne pouvait plus faire marche arrière. SI !
<< Hum... Raito, je suis désolé mais j'ai mal à la tête, plus tard, c'est possible ? >>
Ce n'était pas une question en fait. S'il ne voulait pas, tant pis, s'il voulait bah... O.K.
<< Désolé, moi qui en avait tellement, tellement envie ! >>
Certes, il en avait envie, mais Joji le retenait trop.

Raito le regarda dans les yeux, à cheval sur lui, il sentait se reveiller le côté le plus détestable de sa personnalité.

Tu aime chauffer et tout stopper à la dernière minute? Sache que je ne suis pas quelqu'un qui laisse sa proie s'échapper si facilement.

Raito se plaça entre ses jambes en maintenant ses poignets d'une main, il commença à le déshabiller de l'autre.

Si je te veux, je t'aurais... Même si ça aura l'air d'un viol.

* Enfant stupide... *
Eikichi adopta un air menacant, le fusillant du regard. Il le méprisait d'un seul coup. Il avait envie, mais plus tard. Plus- Tard ! Mais apparemment Raito ne l'entendait pas de cette oreilles.

<< Très bien... Je compte jusqu'à dix, si tu ne me laches pas je considérerais que tu veux vraiment me violer et ce sera pas joli, joli. >>

Sous ses airs de tapette, il avait vraiment une force. Sur l'instant, il avait envie de lui péter sa gueule d'ange mais peut-être qu'il le lacherait, peut-être pas, à ce moment là il ne serait plus maitre de ses actes et ce serait de la faute d'Umeda.

* Un, deux... *

Raito soupira, souffrir physiquement n'était rien pour lui, il c'était habitué à toutes sortes de douleurs physique, il regarda d'un air indifferent Ekichi, le lâcha et se leva.

Si tu y tiens vraiment... Nous pouvons nous faire pisser le sang mutuellement, ça m'éclate.

Raito avait abandonné l'idée de le violer mais en échange désirait un peu de sang.

Je ne suis pas un pigeon avec qui l'on joue, qu'on pousse à bout pour rejeter, il n'y aura plus aucunes occasions comme celle ci.

Eikichi le scruta. Vraiment, quelle ordure !
<< Et bien tant pis si ça t'énèrve, j'ai mal à la tête et je ne me forcerais pas juste pour te faire plaisir. Tu aurais été intelligent, tu aurais compris que plus tard ça ne m'aurait pas dérangé mais bon... >>

Voilà que maintenant il croyait qu'Eikichi allait culpabiliser ! Il n'aurait jamais de remords, sauf pour ce qu'il fait à Joji. Maintenant si l'autre blondinet veut se battre, il n'a pas le choix, il devra lui péter la tête... C'est bien triste d'en arriver là mais il n'a pas d'autre choix !

<< Vraiment... C'est bien bête ce qu'il t'arrive, regarde ce que tu as perdu. >>

Il serra le poing, se retenant de lui envoyer. C'était inélégant, et Eikichi Makoto était synonime d'élégance !

Tss...

Raito laissa échapper ce petit bruit avant de croiser les bras et s'appuyer contre le mur.

Tu devrais partir maintenant, tu ne crois pas?

Raito n'avait ne aucun cas essayer de le faire culpabiliser, il l'avai tjuste prevenu qu'une prochaine fois, il n'en voudrait pas. Il passa sa main dans ses cheveux décolorés et les regarda avec attention.

La personne à qui tu ne cesse de penser doit t'attendre.

Raito savait lorsque quelqu'un avec qui il s'apprêttait à coucher pensait à un/une autre que lui, puisque son ex petit ami lui était infidele. Il n'y avait ni sympathie, si mépris dans sa voix.

Quoi ? Mais... Eikichi ne pensait qu'à lui et à personne d'autre ! Il tentait tant de nier l'évidence.

<< Sache une chose petit, il n'y a personne de plus important à mes yeux que moi. Mais tu as raison, il vaudrait mieux que je m'en aille, je vois pas ce que je fais encore ici avec toi, tu me dégoutes. >>

Il redressa son col et, tout en se retenant de lui cracher au visage, quitta la pièce en claquant la porte. Vraiment, depuis quand osait-on lui parler de ce ton ? Certes, cette poufiace l'avait baffé mais bon, elle était mignonne et direct. Lui l'avait presque menacé.

Raito fut satisfait qu'il parte sans rien tenter, ça lui evitait de se battre et d'être de nouveau convoqué, il aimait se conduire comme il venait de le faire, et puis la personnalité d'Ekichi l'amusait.

* Tu n'aime que toi ? ... Amusant. *

Il bailla et alla s'allonger dans son lit, il retira sa chemise et regarda son bras le plus marqué avec un légé sourire. Il finit par poser ses doigts sur ses lèvres.

* Ca me manque... J'ai besoin de sexe -_- *

Au bout de plusieurs minutes et ne sachant pas quoi faire il partit.

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